L’amiante est un réel problème de santé publique en France, et affecte particulièrement les travailleurs. Si lors d’un diagnostic amiante, ce matériau est retrouvé dans un bâtiment, généralement construit avant 1997, certaines mesures doivent être prises, telles que les mesures d’empoussièrement.
Il s’agit de mesurer la concentration en fibre d’amiante dans l’air et de s’assurer qu’elle soit inférieure au seuil fixé par la réglementation, la VLEP, soit la valeur limite d’exposition professionnelle.
Les mesures d’empoussièrement permettent aux artisans de travailler en toute sécurité sur un chantier sur lequel il a été retrouvé de l’amiante, ou après la survenue d’un sinistre ayant mis à jour des matériaux et produits contenant de l’amiante.
Avant et après une rénovation ou une démolition, les mesures d’empoussièrement d’amiante écartent les risques d’inhalation.
Cette étape clé d’un chantier est réglementée par le Code de la santé publique et par le Code du travail. Ce dernier fixe la VLEP à 8 heures d’exposition à 10 fibres par litre.